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Notre histoire des familles de la région débute en fait au moment où nous disposons d'archives, c'est à dire au début du XVIè Siècle. À tout seigneur, tout honneur, commençons donc par la famille d'Amanzé. En 1510 naquit François, fils de Jacques, le rénovateur du château de Choffailles. François d'Amanzé épousa en 1540 Françoise de Choiseul de Traves, il mourut en 1558. Un frère de François nommé Jehan fut Chanoine-Comte de Lyon. Les deux frères ont commencé à rassembler des terres autour d'Arcinges et d'Écoches d'une part, de Chauffailles de l'autre. C'est tout du moins ce que nous apprend la lecture des actes du fonds de la famille de Vichy, déposé à la médiathèque de Roanne.
En 1527 existait sur les coteaux de la paroisse d'Écoches le beau fief du But ; une maison forte surveillait l'accès aux domaines des Sires de Beaujeu qui étaient à Cours et Thizy. Ce fief allait tomber en déshérence lorsqu'une Damoiselle de Moncreux, nièce du Seigneur du But signa avec Jean de Saint-Aulerc, seigneur d'Arcinges un acte par lequel elle se déchargeait du fief du But. Le domaine passa au seigneur d'Arcinges qui laissa certains privilèges, notamment un droit de Chasse aux descendants du Sieur du But, à condition que ces derniers fussent nobles et vivent noblement. Le fief du But, quoique modeste, englobait probablement les terres situées au sud de la route de Cadolon à Charlieu, les limites remontaient au pied de la combe appelée du Plat ou de la Brossille, contournaient les maisons du But, au delà de la Chaussée de l'étang de l'ancien Moulin et rejoignaient le chemin de Cadolon à Écoches.
En 1557, ce fief était passé dans les biens de Jehan d'Amanzé, alors Chanoine-Comte de Lyon. Un conflit survint à propos de la justice, des droits d'imposition (cens, servis, lods) de clôture d'un chemin et également du droit de chasse accordé à François de Rouchmol, Sieur du But. Le conflit fut arbitré à l'amiable et l'accord garanti par des arbites qui reconnurent au Sieur du But le droit de chasse aux lièvres et perdreaux, uniquement avec lévriers et oiseau. Le fief fut déclaré rattaché au Terrier d'Arcinges. Parmi les arbitres nommés étaient Marc de Chantemerle, baron de La Clayette, Marc de Coligny, baron de la Motte Saint-Jean, ainsi que Dom Girard Loys chambrier de Charlieu et Loys de la Rivoire, bourgeois de Charlieu.
De 1572 à 1576, la peste noire ravagea nos contés, Les guerres de religion furent aussi la cause de grands malheurs. En 1567, Poncerrat passa à Belleroche et Belmont avec 5000 hommes pour aller dans le Roannais. En 1570, le calviniste Briquemont s'emparra de Thizy mais échoua devant Cours et Charlieu ; ce fut Louis de Damas, seigneur d'Estieugues à Cours qui le repoussa à la Croix de la Fin, entre Arcinges et Écoches. Un grand nombre d'habitants disparurent suite à ces fléaux. La pauvreté s'installa, ce fut alors l'occasion pour nos seigneurs d'accroître leurs domaines.
En 1576, Guillaume de Fougerard, curé d'Arcinges rachète pour le compte de Jehan d'Amanzé les biens sis à Écoches des Bosland dits de La Val, héritiers la famille Plassard, lieu dit Laval. Il s'agit encore d'une maison avec cour, grange, étable et de nombreuses terres, le tout pour la somme de 200 Livres Tournois. Les témoins sont Philibert Magnin, Claude, fils de feu Antoine Puillet, Noël, fils de feu Etienne Aupol de Belmont et Gabriel Cuo, clerc de Thizy.
En 1587, Guillaume d'Amanzé, fils et successeur de François dans la baronie de Choffailles en profita pour racheter, pour le compte de son oncle Jehan, encore le Chanoine-Comte, les biens de la famille Fonterest à Écoches. Tous les bois des Carets, les gouttes, du Cloux furent acquis pour 280 écus.
Guillaume d'Amanzé mourut en 1594. En 1596, Françoise de la Guiche, veuve de Guillaume racheta toujours pour le compte du Chanoine Jehan la propriété des héritiers de Me Couturier, Notaire de Châteauneuf. Toutes ces terres, prés, pasquier, maison, cour, grange, étable étaient localisés à la Cornerie à Tancon, et jouxtaient les terres de la baronne de Choffailles...
Entre temps, une remarquable affaire a été menée par le notaire de Belmont, Claude Babillon au profit de Claude d'Amanzé, en 1608.
L'affaire débute en 1604, où Claude d'Amanzé se fait attribuer les droits de justice sur les églises et cimetières de Belmont et de Saint Germain la Montagne. Claude d'Amanzé rendit hommage et fidélité à Henri de Bourbon, duc de Montpensier pour tous ces biens, le 23 septembre 1604. Un procès fut introduit par le sieur de Varennes-Nagu, seigneur de Belleroche ; nus verrons le détail des querelles dans une transcription datant de 1620.
En 1608, Péronne Labrosse, fille de feu Hilaire Labrosse, vend des biens au lieu dit "du Plat", limités au Nord par le chemin de la Guillermière à Choffailles.
En 1624 Claude d'Amanzé est devenu seigneur de Choffailles et d'Arcinges. La famille de Livin François, marchand de Choffailles, lui vend des biens sis au bourg de Choffailles en 1624 puis en 1632. Livin était veuf de Marie de Grandmoulin...
En 1633, Louis Décligny, notaire royal de Châteauneuf achète à Claude d'Amanzé l'office de judication et lieutenance des biens dudit seigneur de Choffailles.
En 1652, Antoinette Desroches, veuve de François Martin, serrurier du bourg de Choffailles est contrainte de céder pour dettes à Antoine d'Amanzé un tailli sis au village de Ventrigny.
Voilà décrite rapidement la suite des évènements qui précédèrent le début de nos relevés des registres parroissiaux. Aucours desquels, nos seigneurs s'enrichirent indéniablement, sur le dos des habitants, frappés par les malheurs du temps !...